• sectors-we-work-in-banner

    Quick Reads

Précisions sur le prix d’acquisition des titres souscrits en exercice de BSPCE : nouvelles perspectives pour les starts-ups en France?

Les bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (« BSPCE ») permettent aux dirigeants et salariés qui en sont bénéficiaires de pouvoir souscrire des actions de la société à un prix fixé au jour de leur attribution. Par l’octroi de ces bons, les jeunes sociétés incitent, pour un coût financier limité, leurs salariés et dirigeants à s’investir pleinement dans l’espoir de réaliser pour ces derniers un gain potentiellement important si la valeur de la société augmente. Les BSPCE bénéficient en outre de la sécurité fiscale d’un régime légal détaillé dans le code général des impôts dès lors que les conditions d’application sont satisfaites.   

Dans ce contexte, les praticiens s’interrogeaient sur les décotes, notamment d’illiquidité, susceptibles de s’appliquer sur le prix d’acquisition des titres souscrits en exercice des BSPCE, sauf à remettre en cause le régime fiscal de faveur applicable aux BSPCE. Cette incertitude nuisait à la compétitivité du marché français puisque d’autres pays permettent l’application de décotes parfois très significatives (par exemple le Royaume-Uni ou les Etats-Unis où le niveau des décotes peut atteindre 60 % voire 90 %). 

Le Ministre délégué au Numérique, Jean-Noël Barrot, avait déjà annoncé en octobre 2023 que l’administration fiscale allait autoriser les jeunes entreprises innovantes émettant des BSPCE à appliquer une décote d’illiquidité pour rattraper l’écart avec d’autres pays, afin de ne pas compromettre leur capacité à attirer des talents. 

C’est désormais chose faite. Le 27 mars 2024, l’administration fiscale a amendé sa doctrine relative au prix d’acquisition des titres souscrits en exercice des BSPCE (BOI-RSA-ES-20-40-20 n°140 et suivants) afin de : 

  • consacrer le principe selon lequel le prix peut être déterminé à la « juste valeur » du titre au jour de l’attribution, conformément aux « méthodes financières objectives retenues en matière d’évaluation des titres » ; 
  • confirmer la possibilité d’appliquer une décote dans les situations de différences de droit, qui peuvent par exemple découler de situations d’illiquidité (notamment par application de clauses d’incessibilité imposées aux bénéficiaires) ou par une clause de liquidation préférentielle. 

Compte tenu de la concision de cette mise à jour et de l’absence d’exemples chiffrés (nous aurions pu notamment nous attendre à voir mentionnés des exemples de taux de décote applicables), l’application de décote devra faire l’objet d’une analyse circonstanciée. 

Notre approche

  • L’année 2024 sera-t-elle une année record pour le nombre de faillites en France?

    Dimitri A. Sonier

    Quick Reads

  • Droit des sûretés – cession Dailly : de l’importance du bordereau de cession de créances professionnelles

    Sandrine de Sousa

    Quick Reads

  • Charles Russell Speechlys renforce sa pratique Contentieux à Paris avec l’arrivée de Frédéric Dereux et son équipe

    Frédéric Dereux

    News

  • Energie – l’agrivoltaïque en France

    Sandrine de Sousa

    Insights

  • Les entreprises en difficulté ou en croissance peuvent-elle se passer des equity lines? Can distressed or growth companies do without hybrid bonds?

    Dimitri A. Sonier

    Quick Reads

  • Charles Russell Speechlys fête ses dix ans à Paris

    News

  • Has the Orpéa plan impaired shareholder's consent? - Le plan de sauvegarde d'Orpéa n'a-t-il pas vicié le consentement des actionnaires historiques ?

    Dimitri A. Sonier

    Quick Reads

  • Les défaillances en France proches de leur niveau de 2019 - French insolvencies close to 2019 levels

    Dimitri A. Sonier

    Quick Reads

  • Charles Russell Speechlys Paris renforce son équipe contentieux et résolution des litiges en accueillant son onzième associé

    Simon Le Wita

    News

  • Cession de bail en LJ, retour sur les arrêts de la Cour de cassation des 18 et 19 avril 2023

    Dimitri A. Sonier

    News

  • Nouvelle obligation déclarative pour les propriétaires de biens immobiliers

    Stéphane de Lassus

    Insights

  • Charles Russell Speechlys Paris a conseillé Swen Capital Partners (mandataire de Matmut Innovation) et le Groupe Matmut, dans le cadre d’un investissement dans Virage-Viager

    Renaud Ferry

    News

  • Durée de détention des titres d’une filiale ayant augmenté son capital

    Raphaël Bagdassarian

    Insights

  • Quelle procédure choisir pour restructurer ses dettes ?

    Dimitri A. Sonier

    Insights

  • La résolution amiable des contentieux d’affaires : la solution adoptée par le droit des entreprises en difficulté

    Martin Brouard

    Insights

  • Loi de finances pour 2022 – principales mesures fiscales

    Raphaël Bagdassarian

    Insights

  • Bercy publie ses commentaires définitifs concernant l’exonération Dutreil

    Stéphane de Lassus

    Insights

  • Monétisation de la créance de carry-back, une facilité de trésorerie ouverte jusqu’au 30 septembre 2021(2)

    Dimitri A. Sonier

    Insights

  • Charles Russell Speechlys conseille Europlasma dans la restructuration de sa dette

    Dimitri A. Sonier

    News

Back to top